Quelle place pour la SAFER dans la nouvelle organisation territoriale ?

En présence d’Emmanuel HYEST, Président de la Fédération Nationale des Safer, la Safer Corse a reconduit hier Mardi 2 juin son Président  Christian Orsucci à l’unanimité.

Dans un contexte national et régional en pleine mutation, l’enjeu majeur de la Safer Corse est de pérenniser son rôle et ses moyens afin d’assurer pleinement sa mission de service public.

Aujourd’hui plus que jamais, le réseau national des Safer tend à accentuer la politique de régionalisation, passant de 25 à 13 entités dès 2016. Dans ce cadre, la Safer Corse qui est l’une des plus petites structures du réseau, en est également l’une des plus actives. La présence d’Emmanuel HYEST, au-delà d’une marque de sympathie et de confiance aux équipes insulaires, permettra de clarifier la place de l’organisme au sein de l’architecture nationale.

En outre, si la Safer Corse a œuvré pour une nouvelle organisation territoriale en région, matérialisée notamment par l’Office Foncier, le GIRTEC, l’Agence de l’Urbanisme (AAUC) ou encore le PADDUC, sa mission première est de contrôler, aménager et accompagner les acteurs du monde agricole et la destination des terres. Une tâche qui prend tout son sens avec la mobilisation de plus de 100 000 hectares consacrés par le PADDUC. Or, les contraintes financières liées à l’activité et aux investissements de la Safer Corse risquent de limiter l’action de la structure. Il est donc essentiel que les pouvoirs publics garantissent le bon fonctionnement de la structure en sécurisant ses moyens et lui permettent d’aller au bout de son action. Il est en effet impensable que l’un des principaux acteurs du monde agricole et de l’aménagement du territoire n’ait pas sa place dans un environnement qu’il a contribué à créer.

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