La Corse en 2019 : C’est écrit dans les astres

De quoi cette nouvelle année sera-t-elle faite pour la Corse ? Afin d’éclairer notre lanterne, Patricia Vadrot Pinna a procédé à un tirage divinatoire à partir de son oracle de Belline. Médium à Bastia depuis près de 30 ans, la dynamique présidente de l’association Soi m’aime 2B revient sur son parcours et nous dit la bonne aventure…
Propos recueillis par Petru Altiani


Patricia Vadrot Pinna, depuis quand exercez-vous l’activité de médium ? Quel en a été le cheminement ?

Être voyante c’est un état d’esprit. C’est quand on accepte sa sensibilité et que l’on s’écoute à l’intérieur de soi. J’ai commencé à exprimer mes premières intuitions à l’âge de 9 ans. À 30 ans, j’ai pris réellement confiance en moi et j’ai développé cette capacité de prédiction avec l’encouragement de mes proches. J’ai d’abord réalisé des consultations dans le cadre de cabinets, puis d’une autoentreprise, avant de créer, il y a 2 ans, l’association Soi
m’aime 2B…

Quels sont les objectifs de cette démarche associative ?

Il s’agit de proposer un accompagnement tourné vers le développement personnel, la recherche de bien-être, la méditation, la relaxation, le travail énergétique et de connaissance de soi. Pour voir plus loin que les prédictions, pour aider les personnes à appréhender leur avenir autrement et, autant que faire se peut, lorsque cela s’impose,
s’employer avec elles à changer la donne… Car l’avenir reste une possibilité qui n’est pas figée, à condition de le vouloir et d’adapter son comportement en conséquence. C’est la loi du libre arbitre qui prévaut. Celle-ci est universelle et absolue. Chacun peut l’étudier et la mettre en application au fil de son cheminement spirituel.

Qu’en est-il aujourd’hui de l’attrait des Corses pour la voyance ?

Il y a, en Corse, une certaine facilité à faire appel à l’imaginaire. Ce sentiment est propre à notre insularité et diffère de la perception que peuvent avoir les gens sur le continent quant à la voyance qui reste chez eux quelque peu tabou. Pourtant, celle-ci est pratiquée depuis des millénaires à travers le monde. L’homme a toujours aspiré à connaître l’avenir, à avoir un aperçu de son destin. Au premier rang des préoccupations figurent notamment l’amour, la santé et le travail. En se basant sur nos sensations et en cherchant dans l’univers cosmique qui entoure les personnes qui peuvent nous consulter, nous essayons, en tant que médium, d’apporter un éclairage.

En parlant d’éclairage… Sous quel signe l’année 2019 sera-t-elle placée en France et plus particulièrement en Corse ?

2019 s’annonce comme une année de discussions avec de grosses perturbations à prévoir au niveau de l’Assemblée nationale et du Sénat. Il y aura d’importants blocages. On va vers la VIe République qui devrait être effective en 2020. Le dialogue avec la Corse ne semble pas prioritaire. Je sens que l’île sera au ralenti en 2019. L’État ne va rien lâcher. Les crises vont s’enchaîner au sein du gouvernement et pour le président de la République qui ne sera pas destitué pour autant. La conjoncture économique et sociale sera toujours aussi difficile. La France va être, de plus, touchée par de nouveaux attentats terroristes.

Voyez-vous en 2019 le mouvement des gilets jaunes se poursuivre dans l’île comme sur le plan national ?

Sur le continent, je vois les gilets jaunes se structurer. Il y aura toujours autant de contestation et de grogne dans la rue comme sur les réseaux sociaux. Le mouvement sera toutefois moins présent dans les médias. Alors qu’en Corse, la mobilisation va s’estomper complètement ; les gens vont jeter l’éponge…

Quels seront, selon vous, les enseignements à tirer des élections européennes qui auront lieu le 26 mai prochain ? Est-ce que cela influera la situation politique de la Corse ?


Un parti démocratique citoyen va se constituer et sera présent dans cette élection. Il va remporter des sièges. Je sens également des bouleversements au niveau du Parlement européen. Beaucoup de remises en question et de tensions politiques. Il y aura toutefois des avancées significatives pour la Corse en ce qui concerne notamment les dossiers en faveur de la ruralité.


La Corse a été décrite, une nouvelle fois en 2018, comme étant la région la plus pauvre de France. Peut-on espérer une amélioration durant l’année à venir ?

Je vois un peu plus d’emplois pour les jeunes dans l’île, tous secteurs d’activité confondus. Cependant, la pauvreté ne faiblit pas; au contraire le nombre de familles en situation précaire augmente. Je sens un renforcement de la solidarité et du soutien envers les associations caritatives..


Quelles sont vos prédictions de voyance concernant l’environnement et les catastrophes climatiques dans l’île ?

La problématique du traitement des ordures ménagères va connaître, en 2019, un véritable tournant dans l’île, sous la pression de l’Europe. Une solution sera proposée avec un début de mise en œuvre. La Corse sera encore une fois frappée par des catastrophes naturelles. Il y aura des inondations, le réseau routier sera à nouveau impacté. Je vois un danger venant de la montagne. Quelque chose d’inquiétant, de sombre. Je perçois également un tremblement de terre dans le sud de la France. Beaucoup de drames sur le continent, suite à de fortes intempéries et à des accidents dans des stations de ski.

La Corse se débarrassera-t-elle, en 2019, du cynips du châtaignier ou de la Xylella Fastidiosa qui s’attaque à de nombreuses espèces végétales de culture méditerranéenne ?


Ces problèmes seront pris à bras le corps et en voie d’être maîtrisés. Le monde agricole va se mobiliser. Il va y avoir une prise de conscience collective et une volonté d’agir. Je vois une résolution de la situation plutôt en 2020 avec l’arrivée d’éléments naturels et de produits qui auront un rôle curatif efficace.


Sur le plan sportif, artistique ou culturel, des Corses vont-ils s’illustrer cette année ?

Parmi les disciplines corses qui vont, cette année, briller au plus haut niveau, il y a le judo, avec une grosse performance sur le plan international. Concernant le football, je sens beaucoup d’énergie autour des clubs corses. Mais pas de remontée, cette année, pour le Sporting Club de Bastia qui ne quittera le giron du championnat de National 3 que d’ici 2 à 3 ans. Des musiciens insulaires vont également être mis en lumière sur la scène nationale. Je vois, en outre, l’organisation d’un grand concert dans l’île, avec plusieurs chanteurs et groupes culturels qui se mobiliseront dans un cadre caritatif.

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