« Les Silences de l’Existence »


Il y a des jours où l’on se réveille avec l’angoisse sourde d’être pris dans les rouages d’une machine dont on ne comprend plus le fonctionnement. Les événements internationaux terribles, cuisants et préoccupants où il faudra un politologue, un grand reporter de guerre, plusieurs chefs d’États et militaires qui s’inviteront à nos tables pour pouvoir ne serait-ce comprendre qu’est-ce qu’il se passe dans la tête des grands dirigeants de ce monde pour mettre cet univers à feu et à sang. Loin de nos petites tragédies quotidiennes qui s’accumulent en nous comme autant de grains de sable dans une montre. On se surprend à questionner le sens de tout cela, à se demander pourquoi, malgré toutes nos tentatives d’évasion, nous sommes en boucle sur ce monde en PLS, trop bruyant, trop violent ! 
Et puis, il est fascinant de constater à quel point le silence, cet ami souvent oublié, s’invite alors parfois. Dans la cacophonie du monde moderne, où chaque seconde est ponctuée de notifications, de messages et de cris de joie ou de détresse, le silence devient une denrée rare. Ce n’est plus le vide, mais un espace à remplir, à explorer. Je me suis souvent demandé si ce n’est pas là notre véritable lutte : désapprendre à nous perdre dans le bruit pour redécouvrir la profondeur de notre solitude. Certains cherchent la vérité dans cet avenir incertain ? 
Alors que les événements se précipitent, la question demeure : quelles seront les prochaines étapes de cette danse des géants ? L’avenir des relations entre l’Iran et les États-Unis semble aussi incertain qu’inévitable. Il est crucial que la communauté internationale garde l’œil ouvert et joue son rôle dans la recherche d’une solution pacifique.
Et ainsi dans tous nos bips de bon humain hyper connecté, on observe, le souffle coupé, comment cette terrible saga va se dérouler ? 
Au milieu des discours enflammés et des sanctions qui frappent inlassablement la population, les véritables perdants sont toujours les mêmes : les gens ordinaires, distants spectateurs de leur histoire dont ils n’ont jamais eu la clé. Les Américains regardent, perplexes, des images d’un pays dont la culture et l’histoire les fascinent tout autant qu’elles les effraient. Les Iraniens, en retour, se retrouvent à essayer de construire un futur dans un monde qui les réduit à des caricatures.
Pauvres pêcheurs que nous sommes !
Que va-t-il bien nous rester : 
Les plages bondées sous canicule, les routes de montagnes embouteillées, un bon rosé plein de sulfites, des citrons plein de pesticides, un steak de thon au plomb ou le silence et l’horizon sur cette île pour nous rappeler combien se poser un instant est finalement le plus important. 
Cultivons cet art en plus de nos jardins. 
Silenziu è
Bon estate a tutti 

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