È NOI, È NOI, È NOI…

HUMEUR

Par Nathalie Coulon

8 milliards d’êtres humains è noi, è noi, è noi.
Et puis tout doucement rentrer dans l’hiver qui n’en est pas un avec ses températures chaudes, ses décorations de Noël qui font penser à un mois de décembre à Hawaï et son sapin presque ridicule qui dégoulinerait au soleil, ces 8 milliards de pékins, on croirait même qu’on ne serait pas en trop sur cette Terre qui s’essouffle au rythme d’un Cac 40 à l’indice inhumain et nous, et nous, et nous.

On aura mis 12 ans pour passer de 7 milliards à 8 milliards, j’aurais pu vous parler du figatellu qui nous donne envie avec un soleil de plomb à 21°, de guerre de Troie, du missile ukrainien sur la Pologne, de régime vegan pour combattre la côte de bœuf, de tendance scandinave en Méditerranée mais j’ai buggé sur les prévisions des Nations unies déjà dans les années 70 qui nous avertissaient que nous serions toujours trop sur cette Terre, là encore plus, on chavire… Les disparités démographiques, le progrès

économique et médical nous prouvant chaque jour que l’on deviendra bientôt des surhumains tin-tin !

Faut arrêter les guerres (il n’existe pas de guerre propre, on s’étonne des tortures en Ukraine, la guerre c’est l’horreur !), la viande, la pêche industrielle mais tout ça on ne le sait que trop bien. Ce que l’on apprend en lisant les news du jour, c’est la baisse des spermatozoïdes, dans les pays occidentaux, le nombre moyen de spermatozoïdes a chuté de moitié en quarante ans.

Entre 1973 et 2011, la concentration en spermatozoïdes est passée en moyenne de 99 millions par millilitre de sperme à 47 millions…

Ça c’est moins rigolo, la faute à qui ? : au dérèglement climatique, à la pollution, à la malbouffe, le spermatozoïde est flapi à l’image de l’homme d’aujourd’hui.

Peu d’ouverture à l’optimisme dans tout ça!
Sinon on va essayer de trouver le bon tantra pour la fin de l’année.

Il est temps de parler de chocolats, de boules de Noël qui brillent, d’illuminations dans les villes et les campagnes (Oup’s ! La facture risque de piquer !)

Alors on va se laisser aller au cocooning, à buller au coin de la cheminée, aux séries de Noël «des soaps anglo- saxons», à quand une série nustrale castagne, côtes plates è panzetta, clémentines au dessert.

Pour le vin, les vignobles corses ont la sacrée cote, ils sont bons, très bons. La bière aussi, on découvre les brasseurs de chez nous. J’ai dégusté la bière made in Corsica de chez K’orsu délicieusement bonne, légère et fraîche, tout ça brassé dans le beau village de Crucichja dans la piève du Casaconi en Castagniccia. Clin d’œil, leur dernière création une petite blonde nommée «Rancica» pour ceux qui oubliaient parfois de payer au comptoir ! A salute !

Voilà, nous y sommes, 2022 touche à sa fin.
Désormais, 8 milliards sur la Terre, à nous, à nous, à nous de nous frayer un chemin.

Salute è Pace.
Chi a robba si face

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