Deux ans fermes, l’édito de Jean Poletti

Deux ans  fermes

Paroles de Corse fête ses deux ans.  Vingt-quatre numéros  naturellement de veine et de conception différentes mais  cimentés par le  souci d’une approche pragmatique des problématiques  sociétales.  Sans verser ici dans l’éloge  pro domo, dire que  la ligne éditoriale sort quelque peu des sentiers battus  ne relève pas de l’usurpation.   Au-delà des faits et  réalités, le mensuel  tenta d’emblée  de véhiculer un  message de vérité, teinté de témoignages  de ceux   qui ici   démontrent au quotidien que le pire n’est pas sûr. Que les chemins de la réussite sont non seulement souhaitables mais également possibles si l’on daigne  croire en la Corse.

Voilà la pierre angulaire autour de laquelle s’édifie discrètement, par l’apport d’initiatives individuelles,  un  avenir collectif  qui rejette les vieilles lunes, la passivité  ou le pessimiste.

Du Cap à Bonifacio, des personnes,  rarement  sous les feux de la rampe, créent et   luttent au quotidien pour redorer le blason  d’une île   qui ploie  sous les difficultés.  Modestement, ces hommes et femmes se veulent les éclaireurs  d’un autre visage  qui mérite mieux  que ces sempiternels clichés  outranciers, superficiels. Clouant une  région  aux murs des prébendes, de  la fraude, des violences et de l’inactivité.

Nous donnons voix au chapitre à ceux  qui  par leurs engagements aux accents de succès,  témoignent mieux que longues  explications théoriques  qu’autre chose est possible.

Notre communauté  n’a pas gravé dans ses gènes  une vocation au malheur et à l’absence de développement collectif.  Economie,  société, entreprise, portrait confrontations, politique, dossier,  sondage exclusif autant de rubriques récurrentes  qui dégagent  en filigrane une ardente volonté de s’extirper de l’ornière.

Toutes ces thématiques dénotent  que palpite malgré tous les obstacles une volonté  retrouvée  de faire mentir  la maxime attribuée à d’un certain Pasquale Paoli : Corsica ùn avérai mai bene.  Gageons  que ce dernier ne prendrait pas ombrage posthume si d’aventure sa prédiction s’avérait contredite.

Oui, une collectivité  humaine, tout à la fois semblable et différente des  autres  cherche un avenir. Presque un destin.

Notre titre,  avec humilité mais  persévérance continuera à œuvrer pour  qu’au sein de cette majorité silencieuse  détentrice de richesses  insoupçonnées d’aucuns puissent  médiatiser  leurs parcours  volontaristes. Et ainsi faire œuvre d’exemplarité, constituant une force d’entrainement  agrégeant le particulier au général.

Paroles de Corse  persévérera dans cette ligne éditoriale   qui  tourne résolument  le dos à l’utopisme béat et au fatalisme stérile.

Forts de la confiance renouvelée des lecteurs amis et des annonceurs alliés, nous amplifieront davantage encore  notre  mission d’information. En ayant chevillé au cœur et à l’esprit que ce sont les  gens et non les publications qui sculptent les lendemains.  Eux seuls, dans leurs sphères d’intervention et leurs  diversités  détiennent cette parcelle de pouvoir  qui transcende toutes  les autres.  Celle de bâtir  une maison commune : La Corse. Par la parole et l’action.

 

 Jean   Poletti 

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