De citronnades en crises géopolitiques
Humeur
Par Nathalie Coulon
Ah ! l’été. Cette saison ensoleillée où l’on rêve de plages dorées, de mojitos bien frais, et de soirées où l’on danse jusqu’à l’aube. Mais voilà, alors que je m’efforce de profiter d’une douce brise estivale, des nouvelles du monde ressemblent davantage à un scénario de série dramatique qu’à la comédie romantique que je m’étais imaginée.
Il fut un temps où je pensais que les plus grands dilemmes de l’été étaient de choisir entre le livre à la mode ou la série Netflix à binge-watcher. Mais à l’heure où des chefs d’État se livrent à un jeu d’échecs géant, je me demande parfois si je ne devrais pas me spécialiser dans l’art de lire entre les lignes des communiqués.
Vous savez, cet instant où vous réalisez que votre bronzage n’est pas le seul à être en danger ? Entre tensions internationales et crises environnementales, je me dis que même le vaillant SPF 50 ne pourra pas sauver notre monde de la chaleur !
Mais ne désespérons pas !
Après tout, l’été est aussi le moment idéal pour se rassembler, pour échanger des rires et des putaghji.
Pourquoi ne pas organiser un brunch bien plombant comme ce soleil cuisant pour discuter des inquiétudes géopolitiques, tout en engloutissant des croissants, des toast grillés au saumon.
Après tout, l’avocat de l’avocado toast ne résoudra pas les conflits, mais il peut certainement améliorer notre humeur et nous donner la force de rester informés et engagés.
Entre deux éclats de rire, trois crises de nerfs et une de larmes, on peut aussi jovialement se demander : quel pays aura l’honneur de devenir notre prochaine destination de vacances ce mois-ci ? Les rêveurs en moi votent pour une île déserte, loin de toute crise, avec des palmiers, du sable fin et peut-être une cabane au bord de l’eau où l’on pourrait méditer sur l’art de l’évitement des nouvelles.
Mais revenons à nos affaires. Tandis que d’autres scrutent les cartes géopolitiques, je proposerais plutôt de tracer une carte de nos rêves d’été : un itinéraire rempli de rires, d’amis et d’aventures improbables. Alors, oui, la situation mondiale est préoccupante au combien mais parlons un peu de la conjoncture internationale. Alors que les dirigeants tentent de naviguer à travers un océan de tensions, de crises économiques et de catastrophes environnementales, Jul nous offre une évasion mémorable. Imaginez les sommets internationaux se déroulant sur un fond sonore de « Tchikita ». On aurait peut-être pu résoudre les conflits en dansant sur un bon vieux « On m’appelle l’ovni » !
Qui a besoin de diplomatie quand on peut simplement faire des mouvements de mains, de doigts en rappant comme jamais :
« Que ça mitonne, oh oh
Même plus je m’étonne, oh oh »
Et puis, entre deux crises, ne pas oublier les championnats de la polémique : pendant que certains se chamaillent sur le futur de la planète, les fans de Jul se battent pour savoir si « Banda » est son chef-d’œuvre suprême ou non. Oui, c’est cela la vraie lutte du XXIe siècle, mes amis, la bandera corsa appartient à qui ? à eux, à nous ?
Qui a besoin de savoir ce qui se passe dans le monde quand on peut s’immerger dans les paroles poétiques – et je mets des guillemets – du style « Wesh alors, tes où ! » Vraiment, rien ne dit « je me soucie de l’avenir de la planète » comme un bon morceau de rap sous le soleil brûlant.
Donc, pendant que le monde continue de tourner dans une danse désordonnée de problèmes, portons un toast avec une boisson bien fraîche, une citronnade d’enfer en écoutant le dernier album de Jul. Après tout, si on ne peut pas changer le monde, autant y danser dessus, non ? Allez, santé ! Et vive l’été, avec ses drôles de mélodies et sa magie estivale… ou du moins, jusqu’à ce qu’on se rappelle que ce monde a encore besoin d’un sérieux coup de fraîcheur…
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