Caisse de développement de la Corse : Bilan et perspectives examinés à l’Assemblée de Corse

logoL’assemblée de Corse examine lors de la session du 29 et 30 juin le bilan et les perspectives de développement de la Caisse de développement de la Corse (CADEC).

Ce n’est que depuis moins de six ans que la Caisse de développement de la Corse participe à nouveau au financement des TPE et PME de Corse. Parmi les grandes étapes de cette relance citons : l’obtention de l’agrément de société de financement – la seule ayant son siège social en Corse-, la levée de fonds sur les marchés financiers, mais surtout la possibilité offerte par la CADEC à 900 entreprises insulaires de réaliser leurs projets de développement.

Ainsi CADEC et CORSABAIL, sa filiale, ont-elles joué un rôle essentiel, dans la réponse au sous- investissement chronique dont souffre la Corse depuis tant d’années, en mobilisant des fonds publics et des fonds privés dédiés au soutien à la création, au développement et à la transmission d’entreprises.
En partageant le risque et le besoin de liquidités des banques locales CADEC et CORSABAIL ont généré
520 millions d’euros d’investissements privés et contribué à la création de plus de 1600 emplois. Ces financeurs ont su composer en quelques années une action singulière basée sur : la proximité avec les chefs d’entreprises et les prescripteurs, la rapidité d’exécution, la maitrise du risque et l’exigence constante de la rentabilité. C’est ce cycle vertueux qui a séduit le Crédit Agricole et le Crédit Mutuel, nouveaux actionnaires qui ont rejoint les fondateurs que sont la CTC, le crédit coopératif, la Caisse des dépôts et consignations, la caisse d’épargne.

En étendant son agrément, ce qui accroit significativement son recours aux ressources de marché, les autorités de contrôle permettent désormais à la CADEC de consolider sa position de société de financement régionale, l’objectif recherché étant de permettre aux entreprises locales de fluidifier leur accès au crédit et donc de réaliser des investissements générateurs d’activités nouvelles et d’emplois.

Si le défi le plus visible de la Corse est celui de regagner de la croissance et donc de l’emploi, la menace la plus prégnante qui pèse sur notre territoire est bien la difficulté à retrouver un niveau d’investissement qui maintienne la Corse dans une compétition économique désormais mondialisée. C’est donc autour d’une ambition collective qu’il est désormais nécessaire de se mobiliser en ayant à l’esprit deux clés : d’une part des cibles de croissance, et d’autre part la recherche d’un effet de levier des fonds publics dédiés au financement de l’économie.

En mariant des fonds publics et des fonds privés, la CADEC a ouvert la voie : lorsque nous engageons un euro, ce sont 3 € issus des banques locales qui sont levés et 6 € qui sont investis par les entreprises corses.

Les commentaires sont fermés, mais trackbacks Et les pingbacks sont ouverts.