Putain un an ! l’édito de Jean Poletti du dernier numéro de Paroles de Corse

Putain un an !  

Amis lecteurs,  n’assimilez  pas  ce titre à quelque  expression irrévérencieuse. Il s’agit tout simplement d’illustrer,  de manière conviviale et familière, le chapitre initial   d’une aventure journalistique et humaine.  Il y a un an à peine, il y a un an déjà,  paraissait le premier numéro de  Paroles de Corse. Cet  anniversaire nous vous le dédions. Sans vous rien n’eut été possible

D’un mois, l’autre, le titre veilla à peaufiner sa ligne éditoriale,  afin de refléter  par  l’interview, l’analyse le sondage et le reportage  le dynamisme d’une ile. Ici, des hommes et des femmes  montrent que la réussite n’est pas ce rêve constamment brisé. Leurs témoignages transcendent les longues  digressions  sémantiques. Signifiant  ainsi  que des volontés éparses ouvrent un chemin pour tous.

De l’agriculture aux nouvelles technologies, des entreprises confirmées, aux modestes artisans,  le panel  que nous avons présenté tisse notre  fil d’Ariane. Il valide la certitude   que  malgré les obstacles  et l’atmosphère pesante, la lueur créative scintille  prompte  s’amplifier.

Oui, assurément,  palpite une communauté qui entreprend. Souvent mise sous le boisseau  par les épisodes meurtriers et une certaine lassitude,  teintée de peur, elle a foi en l’avenir.  En évitant la grandiloquence, osons dire  que ce choix pétri d’optimisme peut et doit  recevoir  un large écho dans  toute la société. Et devenir une force d’entrainement  brisant  le mur du défaitisme.   Avec  l’Etat de droit, le renouveau est à ce prix.

Paroles de Corse  a fait ce pari. Il persiste et signe, conforté  par les soutiens  affirmés, émanant de tous  bords, et les échos favorables reçus.  Mais aussi les messages d’encouragement et la fidélité  des annonceurs.

Nul angélisme n’occulte cette démarche. Au contraire. Les graves turbulences que traverse notre ile ne nous sont pas inconnues. La lucidité dicte d’engager un combat sociétal.  Chacun doit se sentir concerné. L’urgence commande  d’oublier le rôle de témoin,  pour emprunter  celui d’acteur. S’impliquer. Voilà le défi.   Il passe sans conteste par le préalable  d’une économie, enfin reconnue comme vitale, et  revisitée.  Celle qui ose tourner le dos aux subsides douteux et autres effets d’aubaine.  L’essor durable et partagé est possible.  Il s’inscrit   dans le  dynamisme des socioprofessionnels  allié à l’engagement des forces vives.  Avec en filigrane  le credo  affiché que la survie sera collective ou ne sera pas.

Voilà redessinée à grands traits  la philosophie de Paroles de Corse.  Gageons,  chers lecteurs, que  vous continuez à lui être fidèles, et que d’autres vous rejoindront. Ensemble, nous  apporterons notre modeste pierre  à l’édifice d’un futur,  dont certains s’activent déjà à cimenter le socle.

Jean Poletti

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