Un relent de racisme anti-Corse

LES RENGAINES CONTINENTALES
Le florilège est vaste des propos et écrits d’hommes politiques de premier plan qui flétrissent une île et ses habitants. Certains sont des abonnés aux injustes réquisitoires. Cela confine même à la pathologie.
Freud et Lacan au secours, ils sont devenus fous.
Par Jean Poletti

Sans entamer ici le couplet de la victimisation, il convient cependant de dire à ces réfractaires patentés qu’ils ont à l’évidence le droit de ne pas aimer la Corse. Même de la détester. Mais assener de flagrantes contre-vérités, aux lisières de l’insulte pour assouvir leur sentiment relève de la malhonnêteté intellectuelle et morale. Dans ce palmarès peu reluisant, nombreux sont ceux qui pourraient postuler au trophée de la bêtise. Mais plutôt que de réunir un jury, livrons à la sagacité de nos lecteurs quelques formules de fiel et d’aigreur. Ainsi, dans un souci de miséricorde, ils pourront vérifier l’adage de Michel Audiard : « Heureux sont les fêlés car ils laisseront passer la lumière. » À tout seigneur tout honneur, ouvrons le bal des hypocrites avec Charles Amédée du Buisson de Courson. Le député de la Marne semble sortir de sa léthargie parlementaire uniquement pour flétrir la plus proche des îles lointaines. Sitôt qu’il entend le mot Corse, son réflexe de Pavlov s’active.

petite couv 52

Retrouvez la suite de cet article dans Paroles de Corse de février en vente chez votre marchand de journaux et sur http://www.parolesdecorse.fr/?page_id=2764

Les commentaires sont fermés, mais trackbacks Et les pingbacks sont ouverts.